Plus tu me touches, plus tu me manques

Dansent les mots sans toi, cette obscure évidence
Qui, dans un rythme clos, glisse sur le parquet
Si valsent nos instants de ce passé douillet
À caresser nos pas j’effleure ton absence.

Transe d’écho de peau, ce cyanure ès sens
Qui navigue en nos corps, que délices mélangent
D’une oraison « d’âmer » sur la crypte des anges
Pour oublier l’odeur d’un temps à contresens.

Pleurs, sur la touche drue adoubent le linceul
D’un rêve qui ne peut crucifier la Lune
Et tente de percer de sa frêle fortune
Le jour d’un manque mort, pour ne plus rester seul.

L’on écrivait des baisers doux sur l’air du soir,
Juste le temps pour le contact d’y croire encore.
L’on éclairait le tendre feu d’un sémaphore,
Pour que l’amour trouve un futur comme l’espoir.

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5 commentaires pour Plus tu me touches, plus tu me manques

  1. Zoe dit :

    C’est fou mais plume touche et plus me manquent les mots pour le dire
    Merci pour le partage Poète és sens
    Amitié
    Zoé

  2. Liz Randja dit :

    Vraiment touchée par ton poème, il est superbe.
    Merci du partage
    Douce soirée, bise,

    Liz

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